Le parc qui entoure la villa a été dessiné par Mallet-Stevens. Héritier des jardins réguliers du XVIIe siècle, le parc offre par ses allées et son miroir d'eau un prolongement des lignes et des dimensions de la villa. En cela, il forme un véritable écrin qui magnifie le bâti.
S'étendant à l'origine sur 5 hectares, le parc est aujourd'hui amputé de plus de la moitié de sa superficie qui a été lotie dans les années 1990. Heureusement, la partie centrale et le miroir d'eau, véritable point d'équilibre du parc, ont pu être restaurés permettant de retrouver la composition et l'esprit de l'œuvre de Mallet-Stevens.
Long de 72 mètres, le miroir d'eau s'inscrit dans le prolongement du grand hall et de l'allée circulaire au Nord.
Trop visible depuis le ciel, le miroir d'eau a été comblé par les Allemands durant l'occupation de la villa. À l'occasion de la réfection du parc, il a été remis au jour et entièrement restauré.
Cette image vient de se glisser sur le site internet de la Villa Cavrois... Découvrez pourquoi !
Conçue pour faciliter la circulation des automobiles et la dépose des invités, l'allée circulaire participe à la théâtralisation de l'accès à la villa. Depuis le portail, situé dans l'angle de la propriété, le visiteur découvre progressivement la façade monumentale du bâtiment. Les hôtes descendent de voiture sous le porche, tandis que le chauffeur poursuit sa route sur l'allée circulaire afin de faire demi-tour en toute élégance.
Le bassin de natation, de 27 mètres de long signe la modernité de la propriété. Il répond au souci d'hygiène, de santé et de sport qui caractérise le programme de la villa. Avec la gymnastique, la natation est, durant l'entre-deux-guerres, un sport extrêmement valorisé.
Mallet-Stevens remplace les hauts toits traditionnels du Nord de la France par des toits-terrasses conformes aux principes de l'architecture moderne. Ces terrasses offrent des points de vue sur le parc.
Le belvédère, véritable phare qui signale la villa dans le paysage, permet de contempler la campagne environnante et les usines de Roubaix dont la production assure la prospérité de la famille Cavrois.
À l'est du parc, Mallet-Stevens a dessiné une roseraie dans la tradition des jardins classiques. Un verger, un potager et un poulailler assurent l'approvisionnement de l'office. Ces éléments du parc ont disparu lors du lotissement du terrain dans les années 1990.
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